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L’acupuncture se révèle parfois efficace. Dans un domaine où la science semble impuissante, celui qui souffre d’acouphènes est à un certain moment livré à lui-même. A chaque fois que je prononçais le mot acouphène chez un médecin je sentais son embarras et son envie pressante de se débarrasser d’un cas gênant. Sur les forums Internet dédiés aux acouphènes, chacun échangeait ses trucs. C’est ainsi que pendant un moment j’arrêtai de consommer des produits laitiers qui soit disant pouvaient générer des problèmes de surdité et donc potentiellement des acouphènes à cause du glutamate.

Ensuite, je testai l’homéopathie notamment, l’arnica Montana et d’autres produits plus spécifiquement dédiés aux acouphènes. Les vitamines ne furent pas en reste. La vitamine A et la vitamine E donnèrent des résultats plutôt intéressants. Dans cet esprit du « j’aurais tout essayé », j’avais atterri chez ce docteur acupuncteur chinois exerçant ses talents dans le 11ème arrondissement de Paris. L’idée de consulter un acupuncteur me trottait dans la tête depuis quelques temps déjà, et c’est par hasard en marchant dans la rue que j’avais trouvé son adresse. Le docteur Ming recevait et traitait deux clients à la fois dans des pièces séparées. Son cabinet, un petit deux pièces, faisait une trentaine de mètres carré au plus. Le couloir d’entrée qui faisait dans les cinq mètres carré donnait sur les deux salles principales et faisait office de salle d’attente. Des cartons étaient souvent empilés dans le couloir réduisant l’espace déjà rare destiné au transit des patients .

 

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