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J’ai longtemps été en proie à une nervosité excessive et quasi constante et je me suis souvent senti abattu sans raison sérieuse. Quelque chose m’empêchait d’interagir positivement avec mon environnement et je ne savais pas de quoi il s’agissait. On m’a souvent fait remarquer que je souriais peu. Je pensais sérieusement que cet état de tristesse permanente était la conséquence psychologique des calamités dont j’étais victime. Aujourd’hui, je sais qu’il n’en est rien. Un réglage correct de l’occlusion atténue cet état de malaise de la même façon qu’il diminue les acouphènes.

 

En fonction de la position de l’occlusion, je peux passer d’une humeur mélancolique à une humeur optimiste. Et ceci en l’espace de deux réglages occlusifs différents. J’insiste sur le fait que ce changement d’état ne doit rien à une quelconque technique psychologique. Le facteur déclenchant de ce trouble de l’humeur, de même que celui des acouphènes, est bel et bien de nature physiologique. Lutter à coup d’anxiolytiques peut apporter un soulagement passager, mais en aucun cas une guérison.

J’irais jusqu’à affirmer qu’un bon nombre de patients soignés pour dépression sont victimes à leur insu d’un trouble de l’occlusion.